Atelier n°1 : Dix mots pour la francophonie ! – TEXTE de Raphaël Kahan

Carnaval 

Valentin s’enlivrait calmement dans sa chambre d’hôtel en plein centre de Rio de Janeiro quand il entendit un charivari assourdissant. Par curiosité, il ouvrit machinalementA2180-606 sa porte qui donnait sur uneLX0-101cour pavée, et fut surpris de voir ses amis déguisés en drag-queens avec des habits éclatant de couleurs vives, rouges, vertes et jaunes.
–       C’est quoi tout ce tohu-bohu ? Vous êtes timbrés ma parole !
–       Viens avec nous, lui répondirent-ils, c’est l’heure d’aller au carnaval. Allez, arrête de faire cette tête d’hurluberlu et rejoins-nous.
–       Vous cherchez à m’ambiancer, mais vous avez pris9A0-062 de l’avance, vous n’avez pas sucé que de la glace à ce que je vois.
–       Non, du Mescal à tire-larigot, tu peux te servir, c’est Marc qui a la réserve. Va te changer nous t’avons apporté une tenue.
Valentin regardait médusé la tenue que ses copains avaient posée sur son lit.
–       Mais je ne vais jamais pouvoir entrer là-dedans.
Ses bras lançaient comme des S.O.S., se levant et s’abaissant devant son émoi.
–       Ta-ta-ta !
Ses copains se jetèrent sur lui, l’habillèrent sans lui demander son reste et l’entrainèrent en zigzagant à leur suite.
–       Mais vous êtes vraiment des oufs, les gars !
–       Bienvenue dans notre faribole.
Le groupe de joyeux drilles alla se perdre au milieu70-523-Csharp des autres participants du carnaval dans les rues de la ville en fête, et leurs tenues se banalisaient au contact de cette foule bariolée.

Raphaël Kahan, mars 2014.

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